janvier 19

Les conseils de carrière qu’on aimerait bien avoir à 25 ans

Papa travaille

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C’est toujours difficile de savoir qui écouter pour prendre les bonne décisions relatives à notre carrière/vie surtout que notre entourage proche (amis, collègues…) a en général la même expérience que nous et donc peu de recul.

Je traduis ici un article en anglais de l’australien Shane Roger qui, à 50 ans, donne des conseils qu’il aurait bien aimé recevoir lorsqu’il avait 25 ans. J’aime beaucoup la partie sur le moment de notre vie où les enfants sont jeunes. Quel dommage de passer à côté et de ne pas les voir grandir !

1 Une carrière est un marathon, pas un sprint

Relax ! Quand nous sommes jeunes nous avons tendance à être impatients. Plus tu vieillis plus tu te rends compte qu’il n’y a pas le feu. La vie et les carrières que nous poursuivons pour payer les factures doivent être pensées sur le long terme. Si tu cours trop vite tu t’épuiseras ou tu commenceras à ne plus apprécier le travail que tu aimais bien avant. Alors autorises toi à respirer et à grandir. Les choses viendront naturellement si tu travailles dur et si tu te permets de devenir bon dans ce que tu fais. Toujours courir nous rend vide et fatigués. C’est tout à fait ok de prendre ton temps sur la voie de droite. Tu te surprendras à découvrir des choses pendant ce voyage que tu n’avais pas réalisé être là.

2 La plupart des succès vient des répétitions, pas des nouvelles choses

Je me souviens du célèbre coiffeur Stefan Ackeries qui me disait ça en 2003. Je n’y avais jamais vraiment pensé par le passé. Quelques années après Malcom Gladwell a publié son livre Outliers qui promeut l’idée qu’on a besoins de consacrer 10000 heures pour devenir un expert de n’importe quel sujet.

La leçon ici est de devenir bon dans un domaine avant de passer à un autre. Peu de personnes au final possèdent une vraie expertise. Ils ont rarement des super pouvoirs. Ils ont souvent de l’endurance de la patience et ont une vision de long terme. Ils aiment aussi ce qu’ils font. Si tu trouves ça, ne le laisse pas s’en aller.

3 Si travailler était si génial, les très  riches travailleraient beaucoup plus

C’est bien connu que presque personne sur son lit de mort regrette de ne pas avoir passé assez de temps au bureau. Pourtant nous trouvons toujours des excuses bidons pour ne pas participer à des évènements importants comme les journées sportives des enfants ou leurs actions communautaires quand ils ramassent des ordures. J’aurais aimé que quelqu’un me dise tout ça quand j’avais 25 ans. Je peux me rappeler chaque journée sportive et chaque présentation de certificat que j’ai manqué. Je ne peux pas me rappeler les raisons qui m’ont fait les manquer.

4 Ne plus mettre ta carrière en premier quand tes enfants sont petits

SI tu as  une expertise, de la passion que tu es impliqué, les carrières ont tendance à prendre soins d’elles-mêmes.  Sur le long terme, ça n’a vraiment pas d’importance si tu as quelques années au ralenti pendant que tu donnes la priorité à vos enfants. Et cela devrait s’appliquer à la fois aux femmes et aux hommes. Je regardais une vidéo de mes enfants quand ils étaient petits et j’ai réalisé que ces petits enfants sur la vidé n’existent plus. Ils ont grandi et sont devenus des adultes dont je suis fier mais les tout petits humains avec des éclats dans les yeux étaient juste là quelques années. Si tu ne profites pas de ces moments maintenant à cause de deadlines et de rapports à finir, tu ne pourras plus jamais en profiter. L’enfance est une étape très brève et tu n’as qu’une seule chance d’en profiter.

5 Dans le monde du travail, comporte toi toujours comme si tu avais 35 ans

Une recruteuse m’a donné ce conseil il y a quelques années. C’est assez inspirant. Ce qu’elle voulait dire c’est que quand tu es jeune dans le monde du travail, n’agis pas comme un débutant. Si tu es intelligent et compétent, avance à ton rythme et fais tout ce dont tu es capable de faire de façon mature. De la même manière, quand tu es plus vieux, n’agis pas comme tel. Attaque tes journées avec l’énergie de la jeunesse. Pour citer une chanson célèbre de Sinatra «  Tu as 35 ans et c’est une très bonne année ».

6 Le management concerne les personnes, pas les choses

C’est très facile de croire que tous les gens sont égaux, qu’ils se comportent de la même manière chaque jour et qu’ils ont la capacité génétique d’être performant. Les humains ne sont tout simplement pas faits de cette manière. Le gourou des affaires Jack Welch dit que les employés se divisent entre 20% de gens qui sont très performants, 10% dont tu devrais te débarrasser et 70% qui font leur boulot normalement. La plupart des managers veulent que tout le monde appartienne aux 20%. Il faut faire  attention à ne pas croire que les 70% ne sont pas performants. Parfois nous avons besoin de célébrer les compétences de la masse et non les superpouvoirs des élites. En tant que managers, nous ne manageons pas des choses, nous valorisons des personnes en utilisant au mieux leurs différentes contributions.

7 Ecoute les autres sincèrement

Il est facile de penser que nous avons toutes les réponses comme individu. Et bien c’est faux ! Nous sommes beaucoup plus puissants en groupe. Nous devons apprendre à collaborer sincèrement et à écouter les opinions des autres. Et nous devons demander en premier à nos propres collaborateurs. Beaucoup trop de compagnies choisissent de demander des réponses à des consultants externes et ensuite essaient d’implémenter des recommandations sans tenir compte des employés qui ont fait leurs preuves. Dans la plupart des cas, nos propres collaborateurs connaissent déjà les réponses. Nous avons besoin d’éviter la familiarité nous aveugler pour voir le talent autour de nous.

8 Ne travaille jamais pour des gros connards

La vie est beaucoup trop courte pour supporter des très mauvais chefs. Si jamais vous travaillez pour un horrible boss, à part si vous êtes désespéré ou que vous n’avez pas d’autres choix, changez de travail ! Et partez immédiatement !

9 Reconnais que les employés sont des humains avec des capacités émotionnelles limitées

C’est un des conseils que j’aurais vraiment aimé avoir plus tôt. C’est clair maintenant pour moi que les humains ont des capacités émotionnelles limitées. S’ils traversent une période difficile dans leur vie privée, il leur reste peu de ressources pour faire face aux problèmes de la vie professionnelle. Dans 100% des cas où j’ai eu affaire à des personnes qui soudainement n’affichaient plus le même rendement, ça n’avait rien avoir avec le travail en soi. Quand les gens ont des problèmes, les managers et les compagnies doivent les aider. Ça devrait être une mission personnelle. Si nous apprenons à soutenir les gens quand ils en ont le plus besoin, nous devenons une communauté plus forte et nous les valorisons d’une manière que nous ne pouvons même pas imaginer quand nous sommes jeunes. Un employé soutenu et revigoré après une période difficile et une des forces les plus puissantes de nos organisations. Ils deviennent des meilleures personnes sans avoir recours à une boisson énergisante.

10 Ne network pas juste avec des gens de ton âge

Attention au syndrome du jeune loup aux dents longues. Les jeunes gens intelligents ont tendance à créer des communautés avec des autres gens jeunes et intelligents et à se nourrir de leur énergie commune. Dans le monde plus âgé, ils sont perçus comme des « jeunes brillants » qui rassurent sur le futur. ARggghh. Combien de fois avez-vous entendu ça ? Ces clubs de jeunes peuvent en fait être restrictifs. Les jeunes intelligents de 20 ans devraient s’assurer de resauter aussi avec des gens plus âgés. De la même manière, les personnes plus âgées qui ont du succès ne devraient pas juste passer leur temps dans des clubs vieux jeu pour parler des années 1970. Ils devraient chercher de manière proactive les jeunes intelligents qui peuvent les bouger hors de leur zone de confort et leur ouvrir les yeux à de nouvelles idées.

11 Célèbre les différences culturelles sur le lieu de travail

Une des plus grandes erreurs que nous faisons en Australie est de ne pas reconnaitre suffisamment la valeur des expériences internationales des personnes. La diversité amène une richesse qui bénéficie à tous. Et l’expérience internationale est une expérience réelle. Nous devrions saisir chaque opportunité d’amener des nouveaux modes de pensée dans l’entreprise. C’est à ce moment-là que la magie opère.

12 Prends le temps pour comprendre ce que fait ton entreprise

J’adore l’histoire du président JF Kennedy visitant la NASA qui demanda à un employé de ménage quel était son travail. L’employé répondit qu’il envoyait des fusées sur la lune. Nous devrions tous sentir que sommes une partie de ce que fait notre compagnie. Nous devrions prendre le temps de comprendre la vision globale et toujours être connectés avec les vrais objectifs de notre organisation. N’attends pas que quelqu’un te l’explique ou ne commence pas à te plaindre de la communication interne. Trouve toi-même.

13 Ne rejette pas une expérience à l’international

La géographie a de moins en moins d’importance. Nous sommes tous citoyens de ce monde. Obama a été clair sur ce point durant son discours à l’université de Queensland : le monde devient de plus en plus petit et même l’océan Pacifique est maintenant juste un lac. Si vous avez un jour la chance de pouvoir travailler à l’étranger, saisissez-la. Ce n’est jamais le bon moment. Et nous regrettons toujours plus les choses que nous n’avons pas faites que les choses que nous faisons.

14 Travaille là où tu as des amis

Tu vas passer beaucoup de temps sur ton lieu de travail. Tu devrais travailler avec des gens qui tu aimes bien. J’étais auparavant un peu sceptique vis-à-vis des enquêtes de satisfaction en entreprise qui demandaient si les gens avaient un « meilleur ami » dans leur boulot. Je me rends compte maintenant que le travail est beaucoup mieux si tu es entouré d’amis. Les gens les plus heureux sont ceux qui font des choses qui leur plaisent avec des gens qu’ils apprécient vraiment. C’est pour cela que si tu as un travail que tu détestes, débarrasse-t’en rapidement. Ta carrière peut survivre à quelques détours intentionnels et à quelques erreurs de parcours.

15 Ne sacrifie jamais ton éthique personnel pour une raison professionnelle

Les valeurs sont cruciales pour le bonheur au travail. Si tu travailles dans un endroit qui compromets ton étique et tes valeurs, échappe toi le plus vite possible. Les gens avec des valeurs sont troublés par les choses qui n’ont pas l’air correctes. Si ça n’a pas l’air très éthique, c’est probable que ça ne le soit pas. Les mauvaises choses arrivent quand les gens bons ne prennent pas position.

16 Reconnais qu’échouer permet d’apprendre

Aussi bizarre que ça puisse paraitre, échouer n’est pas un échec. Les scientifiques admettent que l’échec fait juste partie d’un processus d’élimination des options infructueuses. Si je cite mal Woody de Toy Story, quand nous faisons quelques erreurs, nous n’échouons pas mais nous tombons- avec élégance. Même les princesses de conte de fée savent qu’elles doivent embrasser beaucoup de crapauds avant de trouver un très beau prince. Thomas Edison avait une formule très juste : « je n’ai pas échoué. J’ai juste trouvé 10 000 manières qui ne marchent pas. «  Si nous avons peur de l’échec nous avons tendance à adopter une attitude minimaliste vis à vis de des emplois et des opportunités autour de nous. Prends des risques. Parfois échouer spectaculairement est la meilleure preuve que nous sommes en vie, que nous sommes humains et que nous aspirons à l’extraordinaire. Ca ne sert à rien d’être ordinaire quand tu as les capacités pour être remarquable.

Maintenant, faisons marcher la machine à remonter le temps !

 

L'auteur

Papazen

Je partage dans ce blog mon expérience de papa.

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  1. Salut,
    Je suis récemment devenu père et ma seule préoccupation est de subvenir au besoin de ma famille. C’est gentil d’avoir partagé ces informations. Je suis persuadé qu’elles me seront très utiles.
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